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Le manque de lumière en hiver, aucun lieu n’y échappe : le domicile, le bureau, l’école ou même les établissements de santé. Le problème est d’autant plus important que le défaut de luminosité au travail ou ailleurs a de multiples conséquences, tant sur le bien-être, la santé que l’efficacité. Mais pas de panique ! Il existe des solutions simples pour faire le plein de lumière durant la période hivernale.
Avec l’hiver qui arrive, le manque de luminosité – au travail comme à la maison – se fait de plus en plus sentir. Une situation plus problématique qu’il n’y paraît car la lumière joue un rôle fondamental sur notre horloge biologique interne. Le principe est d’ailleurs relativement simple : le jour, le cerveau commande la sécrétion d’hormones favorisant l’activité cérébrale et physique, tandis que la nuit il fabrique notamment de la mélatonine pour permettre le sommeil. Au quotidien, ce cycle peut être altéré par un manque de lumière en entreprise, pouvant avoir différentes conséquences sur l’organisme.
Le saviez-vous ? La lumière naturelle est indispensable pour mieux dormir.
Selon une étude américaine, la lumière naturelle en open space permettrait aux occupants du lieu de dormir 46 minutes de plus en moyenne chaque nuit [3]. Un enjeu de taille à l’approche de l’hiver, notamment pour mieux recharger les batteries la nuit et être plus efficace le jour.
L’importance de la lumière au travail, au domicile, à l’école ou encore en établissement de santé, les Français l’ont déjà bien assimilée. Pour preuve, une enquête menée par Opinion Matters a démontré que 3 actifs sur 10 considèrent l’éclairage de leur bureau comme une source de bien-être et qu’il peut les aider à mieux travailler. Plus parlant encore, près de 9 salariés sur 10 estiment que la lumière affecte fortement leur qualité de vie au travail [4]. Une nouvelle preuve de l’impact des bâtiments sur la santé .
Le problème, c’est que la qualité lumineuse en entreprise est loin d’être à la hauteur des exigences. Toujours selon cette même étude, environ 80 % des salariés se disent insatisfaits de leur éclairage de travail et autant constatent des symptômes négatifs causés par le défaut de luminosité en entreprise. Les conséquences dénoncées par les salariés sont d’ailleurs multiples, allant de simples maux de tête (pour 38 % des sondés) à la fatigue oculaire (52 %) en passant par un état de fatigue avancé (37 %). Ce sont d’ailleurs les plus jeunes qui semblent le plus en souffrir, ce qui peut poser problème à l’heure où les millénials ont des attentes fortes en matière de qualité de vie au travail. Dans ces conditions, faire le plein de lumière en hiver devient indispensable pour assurer le bien-être des occupants. Mais attention à ne pas tomber dans l’excès : une lumière trop intense ou de mauvaise qualité peut être à contre-effet. C’est tout particulièrement le cas des lumières trop vives qui ont tendance à agresser les occupants du lieu et à perturber leur cycle physiologique, pourtant vital pour la régulation du sommeil, de l’humeur et de l’énergie.
En période hivernale, il pourrait ainsi être tentant d’accentuer la lumière et d’avoir un usage intensif des fameux néons blancs. Une pratique répandue, mais qui pourtant semble loin d’être efficace. Toujours selon l’étude d’Opinion Matters, 32 % des salariés déplorent également une source d’éclairage artificiel trop lumineuse. Pour trouver le bon compromis, un premier réflexe s’impose : suivre les réglementations en vigueur. L’Officiel Prévention rappelle ainsi que l’éclairage des lieux de travail est encadré depuis août 1983. Les textes de référence sont d’ailleurs nombreux (Décrets n° 83-721 et n° 83-722 du 2 août 1983, Arrêté du 23 octobre 1984, Lettre circulaire DRT n° 90/11 du 28 juin 1990, etc.) [5]. Notons à ce propos qu’ils ont un rôle important dans la labellisation du confort au travail.
En plus de définir des niveaux d’éclairement minimums, la réglementation indique que l’éclairage des locaux de travail doit suivre deux objectifs :
Le saviez-vous ? La différence d’éclairage au sein des locaux est encadrée par la loi.
Le décret de 1983 encadre également les différences de niveau d’éclairement au sein d’un espace. En effet, aucune zone du local ne doit présenter un niveau d’éclairement inférieur à 70-80 % de la zone la plus éclairée. En d’autres termes, le rapport entre l’endroit le plus sombre et l’endroit le plus lumineux doit être compris au maximum entre 1 et 5.
Pour pallier au manque de luminosité en entreprise ou dans un autre espace, tout particulièrement en hiver, plusieurs solutions sont envisageables. Rappelons néanmoins qu’un diagnostic s’impose avant tout chantier d’amélioration de la lumière intérieure, notamment pour que les solutions prennent en compte la réalité physique du lieu et le ressenti des occupants.
Pour Kandu, l’amélioration de la luminosité en entreprise, à l’école ou en établissement de santé ne doit rien laisser au hasard. Tout projet doit reposer sur un diagnostic détaillé de la situation. Il va notamment s’appuyer sur des mesures physiques de luminosité, sur les besoins des occupants, sur une analyse « poste à poste » pour évaluer la répartition de la lumière et sur la réglementation en vigueur. C’est à l’issue de cette phase d’analyse qu’il sera possible de préconiser des solutions personnalisées et adaptées aux problématiques de l’espace. L’enjeu ? Assurer une vraie qualité lumineuse au travail en hiver, comme le reste de l’année.
Sources :
[1] Daylighting in Schools : An Investigation into the Relationship Between Daylighting and Human Performance – Heschong Mahone Group – 1999
[2] Genome-wide association meta-analysis highlights light-induced signaling as a driver for refractive error – Nature Genetics – 2018
[3] Impact of Windows and Daylight Exposure on Overall Health and 2 Sleep Quality of Office Workers – A Case-Control Pilot Study – 2014
[4] L’impact de l’éclairage dans les bureaux en France – Opinion Matters pour Lutron Electronics – 2017
[5] Eclairage des locaux et lieux de travail – Officiel Prévention : Santé et sécurité au travail