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Alors que le bien-être au travail est devenu primordial, de nouveaux métiers du bonheur en entreprise fleurissent. On les appelle Chief Happiness Officer, Directeur de l’Environnement de Travail ou même Responsable du Bonheur. Leur mission ? Assurer le confort des salariés à travers des événements divers et un management plus humain. Malgré tout, une question se pose : sont-ils suffisants pour garantir le bien-être au travail ?
Ils sont Chief Happiness Officer (CHO), Chief Wellness Officer (CWO), Happyculteur, Facility Manager, Directeur de l’Environnement de Travail (DET), Feel Good Manager, Responsable du Bonheur… Bien que l’intitulé de leur emploi soit différent, ils partagent tous une mission commune : veiller au bien-être en entreprise. Tout droit venus des États-Unis, et plus particulièrement de la Silicon Valley, ces nouveaux jobs ont finalement fait leur apparition en France sous l’impulsion des start-ups à partir du milieu des années 2010. Très rapidement, les nouveaux métiers du bonheur au travail feront leur entrée dans les entreprises « traditionnelles », tout particulièrement au sein des grands groupes.
Une raison explique l’apparition de ces nouveaux profils : les employeurs ont compris que des salariés heureux, ce sont des salariés plus efficaces au quotidien. Et l’attente est forte en la matière : 72% des employés français souhaitent que le bonheur au travail soit une composante de l’organisation de l’entreprise [1]. Une tendance qui devrait d’ailleurs prendre de l’ampleur dans les années à venir, notamment car 8 millénials sur 10 considèrent que la qualité de vie au travail (QVT) est primordiale [2] . Quant à leurs successeurs, la génération Z, ils estiment à 61% que la QVT est plus importante que la rémunération [3] .
Certes, un Chief Happiness Officer n’a pas les mêmes attributions qu’un Directeur de l’Environnement de Travail. L’un s’intéresse essentiellement au bien-être des salariés, tandis que l’autre s’assure que les équipes puissent travailler dans de bonnes conditions. Des nuances que l’on retrouve aussi chez tous les nouveaux métiers du bien-être en entreprise (CWO, Happyculteur, etc.). Et bien que l’intitulé soit récent et sente bon la « feel good attitude », il renvoie bien souvent à des missions déjà existantes dans de nombreuses sociétés, à la croisée entre ressources humaines, événementiel et communication interne.
Le terme de CHO ou de Facility Manager serait donc purement marketing ? Pas nécessairement, tant les attributions de ces postes se sont élargies ces derniers années. Une différence saute d’ailleurs aux yeux : les responsables du bonheur en entreprise remettent l’humain au centre des préoccupations et dépoussièrent les pratiques des RH. Pour cela, ils se voient généralement attribuer des missions aussi variées qu’essentielles à l’activité de l’entreprise :
Assurer le bien-être en entreprise, c’est le principal objectif de ces nouveaux métiers du bonheur au travail. Mais pour les employeurs, les enjeux vont bien au-delà de la simple satisfaction des salariés. En effet, le rôle d’un CHO ou d’un DET par exemple doit avant tout servir les intérêts de l’entreprise, et ce, sur de nombreux points :
Le saviez-vous ? Le mal-être au travail a un coût colossal pour les entreprises.
En 2016, le mal-être en entreprise aurait coûté en moyenne 13 400€ par salarié et par an aux sociétés tricolores. Une somme colossale qui s’explique principalement par le désengagement des employés (42%), les ruptures de contrat (35%) et les absences (23%) [8].
Si l’intérêt des nouveaux métiers du bonheur au travail semble réel, leur développement pose pourtant régulièrement question. Souvent perçus comme de simples artifices pour redorer l’image de l’entreprise, les politiques de « feel good management » et autres « wellness programs » portés par les CHO ne portent pas toujours leurs fruits. Une étude menée sur un campus américain de 12 000 employés en illustre d’ailleurs les limites : malgré les accompagnements nutritionnels, les aides à l’arrêt du tabac, les ateliers de gestion du stress et autres cours de yoga, aucun changement notable n’a été apporté en matière d’absentéisme, de santé ou encore de fidélité à l’entreprise [9].
Le problème ? Bien souvent, les actions promouvant le bien-être au travail sont utilisées comme un outil d’attractivité, sans tenir compte des réels attentes des salariés. Au-delà de la nature du management, c’est bien l’environnement de travail qui n’a guère évolué malgré cette « feel good attitude » ambiante. L’organisation de l’entreprise, l’ergonomie des postes de travail ainsi que les différentes natures de confort ne sont ainsi que très rarement prises en compte. C’est pour cette raison que la mission d’un Chief Happiness Officer ou d’un Responsable du Bonheur doit aussi intégrer la dimension environnementale du travail.
Toutefois, il est indispensable que l’entreprise accorde aux CHO et autres DET les ressources nécessaires pour mettre en place des améliorations. L’ensemble des axes développés précédemment demande en effet une réflexion globale sur la QVT et le budget qui va avec. Malheureusement, ce n’est que trop rarement le cas, tant le bonheur au travail est bien souvent cantonné à des animations diverses. Le premier changement passera peut-être par là : donner aux professionnels les moyens d’agir efficacement sur le bien-être des salariés.
Si les missions exercées par les nouveaux métiers du bonheur en entreprise ont clairement leur utilité, elles doivent obligatoirement s’accompagner d’une amélioration de l’environnement de travail. C’est pour cette raison que Kandu accompagne les CHO et autres DET pour optimiser l’environnement intérieur de façon globale (aménagement, acoustique, thermique, luminosité et qualité de l’air) et ainsi œuvrer durablement au bien-être des salariés.
Sources :
[1] Human Experience – Quand les bureaux réconcilient la vie avec le travail – CSA pour JLL – 2016
[2] Les Millennials et le travail : l’entreprise au défi – Cegos – 2017
[3] L’évolution de la qualité de vie au travail en chiffres – Adecco – 2018
[4] Wellbeing: The Five Essential Elements – Gallup – T. Rath and J. Harter – 2010
[5] Les Français et la fidélité à l’entreprise – OpinionWay pour les Editions Tissot – 2015
[6] Surmonter la pénurie de talents en 2018 – ManpowerGroup – 2018
[7] Ces critères qui attirent les candidats pour choisir leur futur boss – JobiJoba – 2017
[8] Indice de Bien-Être au Travail (IBET) – Regards d’experts 2018 – Mozart Consulting pour le Groupe Apicil – 2018
[9] What do workplace wellness programms do? Evidence from the Illinois workplace study – National Bureau of Economic Research – 2018
[10] Bruit, Santé Auditive et Qualité de Vie au Travail : quelles réalités ? – IFOP pour l’Association Journée Nationale de l’Audition – 2018
[11] Le coût social des pollutions sonores – EY pour l’Ademe et le CNB – 2016
[12] Enquête suisse dans les bureaux – SBiB – 2010