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Le déconfinement a amené une certitude : l’organisation du travail ne sera plus jamais comme auparavant. Si les entreprises ont déjà entrepris des actions en ce sens pour limiter le risque de propagation du Covid-19 (mise à disposition d’équipements de protection, aménagement des horaires, échanges dématérialisés, etc.), elles tardent encore à revoir leur environnement de travail. Il y a pourtant urgence, tant la distanciation physique et l’amélioration de la qualité de l’air sont deux leviers indispensables pour traverser la crise sanitaire actuelle.
La crise sanitaire actuelle a marqué l’avènement du télétravail. Malgré tout, il n’a pas réponse à tous les problèmes, dans la mesure où certaines activités ne peuvent fonctionner à distance, tandis que d’autres nécessitent un minimum de présentiel. Dans ces conditions, une question se pose : comment assurer la sécurité des salariés lors de leur retour au bureau ? Si les entreprises disposent de nombreux outils organisationnels et managériaux – horaires décalés, limitation des réunions, maintien partiel du télétravail, rotation des équipes en présentiel, etc. -, elles doivent avant tout repenser leur environnement de travail.
des salariés travaillant à distance regrettaient déjà leur bureau en entreprise fin mars, preuve que le télétravail à 100 % est difficilement tenable [1].
Pour l’employeur, le premier enjeu est en effet de garantir la distanciation physique entre travailleurs, principalement lorsqu’ils sont à leur poste. En la matière, les pouvoirs publics recommandent à ce que chaque personne dispose au minimum de 4 m2, de sorte à être distant d’au moins un mètre dans toutes les directions [2]. Si cette situation rend encore plus urgente la transformation de l’open space, elle ne marque pas pour autant la disparition des espaces ouverts. Pourquoi ? Tout simplement car l’entreprise dispose de différentes solutions pour revoir son environnement de travail et assurer la distanciation, tout en maintenant une densité raisonnable de travailleurs.
La distance entre les bureaux garantie, le second objectif de l’entreprise est de limiter au maximum les contacts entre les personnes. Pour y parvenir, la refonte de l’environnement de travail doit tout d’abord passer par la gestion des flux de personnes. L’enjeu ? Éviter que les salariés ne se croisent. La création des « axes de circulation » pourra notamment se faire via l’installation de cloisons, un marquage au sol, la différenciation des portes d’entrée et de sortie, le marquage d’une distance d’un mètre dans les zones d’attente et la réorganisation des bureaux. Cette gestion des flux doit d’ailleurs être réalisée pour chaque zone et tout particulièrement au niveau des goulots d’étranglement : arrivée sur le parking, trajet pour rejoindre l’entreprise, vestiaires, déplacements entre les bureaux, accès à la cafétéria, etc.
En temps de crise sanitaire, le nouvel environnement de travail doit aussi limiter l’accès aux espaces communs de l’entreprise. Cafétéria, espace de détente, coin cuisine… autant de lieux qui peuvent être fermés ou – a minima – être repensés pour réduire les contacts entre les personnes. Au-delà du respect des gestes barrières et de la désinfection des équipements (machine à café, réfrigérateur, etc.), cela nécessite une nouvelle fois de réorganiser l’espace et de délimiter les distances à respecter. D’un point de vue organisationnel, l’accès à certains lieux et équipements doit également être encadré : diminution du nombre de chaises dans la salle de réunion, usage individuel de l’ascenseur, etc. A contrario, l’entreprise peut exploiter au maximum les espaces extérieurs (terrasses, balcons, etc.) afin de préserver le lien social, tout en réduisant le risque de contamination.
L’environnement de travail post-confinement se doit également de réduire au maximum les zones de contact, à savoir tous les endroits que les salariés touchent au quotidien (poignée de porte, bouton d’ascenseur, interrupteur, distributeur de savon, sèche-mains, etc.). Dans la mesure du possible, l’ensemble de ces équipements doivent être automatiques et sans contact pour limiter le risque de propagation.
Pour les équipements qu’il est difficile d’automatiser, l’entreprise doit privilégier les matériaux présentant naturellement des propriétés antimicrobiennes, à l’image du cuivre, du bronze ou encore du laiton. Autant de surfaces sur lesquels le temps de « survie » du virus est moindre. Dans la même optique, les matières susceptibles de retenir les bactéries doivent être proscrites, à l’image du tissu que l’on retrouve sur les chaises de bureau ou sur les canapés. C’est d’ailleurs l’occasion d’opter pour certains matériaux à la mode en entreprise, comme le bois et le métal, plus faciles à nettoyer.
L’environnement de travail en cette période de crise sanitaire doit également abolir les équipements collectifs. Au niveau de l’aménagement, cela impose de supprimer tout ce qui peut être partagé : les canapés, les bulles à usage libre ou encore les postes en flex office. Au-delà du bureau individualisé, il est aussi intéressant de prévoir des caissons individuels pour chaque salarié, leur permettant de ranger leurs affaires le soir avant de partir, simplifiant par la même occasion le nettoyage du poste de travail.
Si la qualité de l’air intérieur était déjà un sujet de préoccupation au sein des établissements de santé, elle risque de très rapidement le devenir au sein des bureaux. Non seulement les pouvoirs publics recommandent d’aérer les pièces toutes les 3 heures [3], mais d’autres mesures peuvent être prises pour limiter la propagation du virus dans l’air.
la réduction du nombre d’arrêts maladie de courte durée au sein des bureaux disposant d’une aération suffisante [4].
En la matière, le plus important pour l’entreprise est d’améliorer ou d’installer un système de ventilation afin d’assurer un bon renouvellement de l’air, et ce, en complément de l’aération naturelle des bureaux. Cet équipement doit d’ailleurs impérativement ne pas être en cycle fermé – au risque de se montrer contre-productif -, et ce, même si l’air intérieur est chauffé ou climatisé. Dans l’idéal, il est même conseillé de mesurer la qualité de l’air de façon régulière afin d’éventuellement appliquer des correctifs adaptés. Pour l’entreprise, ce sera d’ailleurs aussi l’occasion de réduire l’impact du CO2 sur la santé des salariés au sein des bureaux.
Au final, la crise pourra même se montrer salvatrice, dans la mesure où de nombreuses entreprises – jusqu’alors réfractaires – commencent à admettre que la qualité de vie au travail (QVT) est loin d’être un simple artifice. Le sujet devient d’autant plus important que la généralisation actuelle du télétravail impose de repenser l’organisation de l’entreprise. L’enjeu est double : assurer le confort de travail à domicile et adapter les bureaux au travail à distance.
Au moment de la reprise d’activité, les entreprises sont confrontées à de nombreux enjeux : protection des salariés, respect de la réglementation, productivité, etc. Pour y répondre, la refonte de l’environnement de travail semble incontournable, aussi bien en jouant sur l’aménagement, l’organisation que la qualité de l’air intérieur. Kandu peut vous aider dans cette démarche, et ce, en vous proposant un accompagnement en 3 étapes : l’analyse des risques en présence, l’élaboration de recommandations adaptées et la mise en œuvre des solutions retenues.
Sources :
[1] Coronavirus & télétravail : 76% des Français regrettent déjà leur bureau – Deskeo – 2020
[2] Protocole national de déconfinement pour les entreprises pour assurer la santé et la sécurité des travailleurs – Ministère du Travail – 2020
[3] Protocole national de déconfinement pour les entreprises pour assurer la santé et la sécurité des travailleurs – Ministère du Travail – 2020
[4] Risk of Sick Leave Associated with Outdoor Air Supply Rate, Humidification, and Occupant Complaints – Harvard School of Public Health – 2000