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Peu considérée par les employeurs, notamment en raison d’une absence de réglementation, la température au travail est pourtant un enjeu majeur pour la santé des travailleurs et de l’entreprise, tout particulièrement en hiver. Une problématique qu’il est nécessaire d’aborder de façon globale afin d’améliorer le confort thermique au travail durablement et en accord avec la nature de l’activité.
Avoir froid au travail, c’est une problématique qui touche de nombreux actifs. Si les salariés travaillant en extérieur sont bien évidemment les premiers concernés (bâtiment, transport, agriculture, etc.), ceux dans les bureaux, dans les restaurants ou même dans les commerces ne sont pas non plus épargnés. C’est d’autant plus vrai lorsque les températures extérieures chutent, compliquant le maintien d’une température agréable au sein des bâtiments. Pour preuve, 52 % des travailleurs considèrent qu’il fait trop froid dans l’entreprise en hiver [1]. Une situation qui n’est d’ailleurs pas sans danger sur la santé, mais également sur l’efficacité.
Que ce soit à cause du froid au travail, d’un défaut de luminosité ou même d’un air pollué, l’impact des bâtiments sur la santé n’est plus à prouver. Le problème, c’est que le Code du travail ne définit pas de température minimale à respecter sur le lieu de travail, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Certes, l’Article L4121-1 rappelle que l’employeur doit « mettre en œuvre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs » [10], notamment en matière de température. L’Article R4223-13, quant à lui, rappelle que « les locaux fermés affectés au travail sont chauffés pendant la saison froide » et que « le chauffage fonctionne de manière à maintenir une température convenable et à ne donner lieu à aucune émanation délétère » [11]. Autrement dit, prévoir de vieux chauffages d’appoint, sources de monoxyde de carbone, n’est pas une solution viable pour garantir une bonne température en entreprise en hiver.
À défaut de seuil de température minimale en entreprise, les employeurs peuvent toujours se référer aux recommandations fournies par différents organismes publics, dont l’INRS. Pour assurer le « confort thermique » des travailleurs – que l’on peut définir comme étant une sensation de bien-être lorsqu’on est exposé à une ambiance intérieure – il est conseillé que la température soit adaptée à la nature du travail. Avec une activité physique limitée, la plage de confort se situe entre 19 et 25 °C, tandis que la température idéale est comprise entre 23 et 24 °C pour une activité mentale sédentaire [12].
Le saviez-vous ? La température est l’une des principales sources d’inconfort au travail.
Une température trop basse, des variations de température et un air sec : autant de sources d’inconfort qui sont dénoncées par environ 1 actif sur 5. Et paradoxalement, la gêne serait plus importante dans les locaux ventilés par un système mécanique [13].
Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, la température n’est pas le seul élément jouant sur le confort thermique en entreprise. Pour garantir la qualité de vie au travail, l’employeur doit donc tenir compte de différents facteurs propres à la nature de l’activité et aux caractéristiques physiques des bâtiments.
Vous l’aurez compris, ajouter des sources de chaleur ou jouer sur le thermostat ne suffit pas pour assurer le confort thermique au travail. Pour garantir une température agréable en entreprise, tout particulièrement en hiver, l’employeur doit mettre en œuvre plusieurs solutions complémentaires. L’enjeu ? Préserver la santé de ses collaborateurs, favoriser leur efficacité et, in fine, assurer la productivité de l’entreprise.
Si l’amélioration du confort thermique est primordiale en hiver, il ne faut pas oublier que c’est aussi le cas en été. Pourquoi ? Tout simplement car des températures trop élevées au travail vont être tout aussi néfastes que le froid, si ce n’est plus.
Pour Kandu, l’amélioration de la température en hiver en entreprise est une problématique globale. Pour que le traitement ne prenne pas la forme d’un « pansement sur une jambe de bois », il convient de s’attaquer aux causes de l’inconfort thermique au travail. Pour y parvenir, nos équipes réalisent des mesures physiques de l’environnement de travail – aussi bien dans des bureaux, des restaurants que des établissements de santé et des écoles – et interrogent les occupants sur leur ressenti. Les résultats seront le terreau d’un diagnostic complet, permettant la mise en place de solutions performantes, adaptées et durables.
Sources :
[1] Office temperature wars – Andrew Sykes – 2015
[2] Workers Are Literally Fighting Over Temperature in the Office – Career Builder – 2018
[3] Travail au froid : accidents et effets sur la santé – INRS – 2014
[4] Office temperature wars – Andrew Sykes – 2015
[5] Office temperature wars – Andrew Sykes – 2015
[6] Office temperature wars – Andrew Sykes – 2015
[7] 11ème Baromètre de l’Absentéisme® et de l’Engagement – Ayming pour AG2R La Mondiale – 2018
[8] Office temperature wars – Andrew Sykes – 2017
[9] Study links warm offices to fewer typing errors and higher productivity – Université Cornell – 2004
[10] Article R4223-13 du Code du travail – Legifrance
[11] Article R4223-13 du Code du travail – Legifrance
[12] Avoir froid au bureau nuit à la performance – Le Figaro – 2013
[13] Enquête suisse dans les bureaux – Haute école de Lucerne – 2010
[14] Confort thermique au bureau – CCHST – 2018